Le stoïcisme, une voie du bonheur

L’Association Stoa Gallica encourage l’étude de la philosophie stoïcienne et défend la pertinence d’un stoïcisme contemporain. En savoir plus…

Marc-Aurèle

Le stoïcisme est une des écoles de la philosophie antique né en 321 av. J-C., à Athènes. C’est une sagesse du bonheur, qui s’est développée à la mort d’Alexandre le Grand, à l’époque dite hellénistique. Son fondateur est le philosophe grec Zénon de Citium et les philosophes stoïciens les plus connus furent l’homme politique Sénèque, l’esclave affranchi Épictète et l’empereur romain Marc Aurèle.

Philosophie stoïcienne

Bouddhisme et stoïcisme

L’une des caractéristiques clés de la philosophie stoïcienne tient dans la conscience de notre champ d’action, car notre bonheur ne dépend que de nous.

Selon Épictète, « Il y a des choses qui dépendent de nous, d’autres qui n’en dépendent pas. Ce qui dépend de nous, ce sont nos jugements, nos tendances, nos désirs, nos aversions : en un mot, toutes les œuvres qui nous appartiennent. Ce qui ne dépend pas de nous, c’est notre corps, c’est la richesse, la célébrité, le pouvoir en un mot toutes les œuvres qui ne nous appartiennent pas. ».

Le stoïcisme nous invite, par une discipline mentale, à se préoccuper de ce qui dépend de nous, à savoir nos actions et nos jugements, et à se détacher de ce sur quoi nous ne pouvons avoir de contrôle.

La météo ou encore la maladie ne dépendent pas de nous. En revanche il dépend de nous d’être de bonne ou de mauvaise humeur, de se soigner, ou, d’être prudent pour éviter les mauvaises surprises.

La tranquillité de l’âme contre le stress

Le stoïcisme, contrairement à ce que le mot stoïque laisse penser, ne consiste pas à éviter les émotions mais à les maîtriser pour atteindre la tranquillité de l’âme. Le bonheur est l’absence de troubles dans l’âme, dit aussi « ataraxie », et ne dépend que de nous. Nous avons tendance à nous apitoyer sur nous-mêmes de façon répétée ce qui engendre de la souffrance. Il faut observer de façon objective nos troubles, nos tensions et nos difficultés, c’est-à-dire les voir tels qu’ils sont, en étant neutres.

« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu’ils portent sur ces choses. […] Lorsque donc nous sommes traversés, troublés, chagrinés, ne nous en prenons jamais à un autre, mais à nous-mêmes, c’est-à-dire à nos jugements propres. Accuser les autres de ses malheurs est le fait d’un ignorant ; s’en prendre à soi-même est le fait d’un homme qui commence à s’instruire ; n’en accuser ni un autre ni soi-même est le fait d’un homme parfaitement instruit » écrit Marc-Aurèle.

Nous vivons dans une société matérialiste de surconsommation, de surproduction et de compétitivité, et lorsque les événements ne se passent pas comme nous le désirons, alors nous sommes malheureux. Le stoïcisme préconise de retourner à des choses simples, à un mode de vie plus modéré, et de percevoir et accepter que nous n’avons aucun contrôle sur ce qui ne dépend pas de nous.

Le stoïcisme préconise la discipline de l’assentiment c’est-à-dire d’accepter ce qui nous arrive. « Ne demande pas que ce qui arrive comme tu veux. Mais veuille que les choses arrivent comme elles arrivent, et tu seras heureux. » est une maxime que Marc Aurèle nous propose de méditer au quotidien comme clé du bonheur.

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Confucius

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Marc-Aurèle

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Le stoïcisme est une des écoles de la philosophie antique né en 321 av. J-C., à Athènes. C’est une sagesse du bonheur, qui s’est développée à la mort d’Alexandre le Grand, à l’époque dite hellénistique. Son fondateur est le philosophe grec Zénon de Citium et les philosophes stoïciens les plus connus furent l’homme politique Sénèque, l’esclave affranchi Épictète et l’empereur romain Marc Aurèle.